Parlons livres #8

Bonsoir mes libellules au Nutella !
J’espère que vous vous portez bien en ce début de semaine. J’ai décidé pour commencer du bon pied de papoter livres. Les livres, c’est bon pour la santé et pour le moral alors, c’est parti ! 
« Les Enquêtes d’Enola Holmes : la double disparition », Serena Blasco, d’après les romans de Nancy Springer. 
Quand j’ai aperçu ce livre posé sur une table dans ma librairie habituelle, même pas encore vraiment installé puisque la libraire venait de le recevoir, je me suis jetée dessus sans hésiter. Non seulement la couverture est vraiment très très belle, mais en plus, c’était l’occasion de découvrir Enola Holmes en version BD et ça, je ne pouvais pas louper étant donné que j’avais adoré la série dans sa version « roman ». 
Dans ce premier tome, Enola Holmes, sœur cadette du célèbre détective, découvre que sa mère a disparu le jour de son anniversaire. Elle ne lui laisse pour mot qu’un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Enola se met bien vite à sa recherche, sautant d’indice en indice. Et tout en essayant de semer ses frères Sherlock et Mycroft, qui souhaitent l’envoyer dans un pensionnat afin de faire d’elle une « vraie Lady ». Arrivée à Londres sous un déguisement fort ingénieux, elle se retrouver impliquée dans le kidnapping d’un jeune marquis… 
L’histoire est donc la même que dans le roman, bien entendu. Mais j’avoue que le côté BD a un gros charme qui fait qu’on prend un vrai plaisir à (re)découvrir les aventures d’Enola. Le graphisme de la BD est vraiment très réussi, les couleurs sont superbes et franchement c’est un vrai régal de la lire, je ne peux que vous la conseiller. Et ce que j’ai apprécié par rapport au roman, c’est qu’on cesse de nous répéter qu’ « Enola » est en fait « Alone » à l’envers. Du coup, c’est presque plus agréable… Je ne peux que vous conseiller de vous laisser tenter !
« Si j’ai bonne mémoire », Anne Icart
Souvenez-vous, j’avais évoqué le premier tome en février (sans savoir d’ailleurs que c’était un premier tome puisque le livre se suffit à lui-même), parlant d’un coup de cœur sans nom. Alors quand j’ai aperçu cette couverture colorée, avec le nom de cette auteure prometteuse, je n’ai pas pu faire autrement que de trépigner d’impatience… Une fois que j’ai mis la main dessus, je me suis jetée dessus pour découvrir la suite des vies de ces femmes qui m’avaient tant bouleversée. Alors j’ai retrouvé Violette, de retour à Toulouse, le bercail de la famille Balaguère, avec son mari, leur petit Gabriel et tous leurs animaux. Si Violette est contente de retrouver ce monde chaleureux, elle y retrouve aussi les ombres, les non-dits qui ternissent tout et qui l’ont poussée à s’enfuir à Paris voilà quelques années. 
Certes, elles ont un peu vieilli, mais elles sont toutes là : Babé et son inépuisable tendresse, Justine la couturière aux doigts de fée et Blanche, sa mère, ses silences.. et ses trous de mémoire. Si officiellement, son retour est pour se rapprocher de sa mère, Violette a aussi une autre raison de revenir : la volonté de retrouver son père. 
Pas la peine d’essayer de vous tenir en haleine plus longtemps, j’ai encore une fois adoré ce livre, au-delà du raisonnable. L’écriture d’Anne Icart me fait tout vivre et passer du rire aux larmes en une seconde. Je ne saurai pas l’expliquer, mais je suis conquise. A la fois par ces personnages si réalistes et réels et par ces sentiments qui débordent de partout. Justine, Babé et Blanche sont trois femmes qui ont un caractère et une force de vivre incroyable, j’aime cet optimisme à toute épreuve, même face aux difficultés les plus terribles. J’aime aussi Violette et ses doutes, ses hauts et ses bas face à cette famille à la fois étouffante et tellement rassurante. Et puis j’ai aimé ces personnages masculins qui finissent par trouver une place entre toutes ces femmes… Mon préféré c’est Antoine, ce vieux monsieur abîmé par la vie qui accueille à bras ouvert tout ce petit monde et s’en fait une famille, réparant un peu ses propres blessures à travers ces présences. Bref, encore une fois j’ai du mal à trouver les mots pour vous expliquer à quel point j’ai aimé ce livre… 
Vous les avez lus ? Vous en avez pensé quoi ? Vous êtes tentés ?
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6 réponses à “Parlons livres #8”

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