La lignée des maudits, Bleuenn Guillou

En quelques mots

J’ai vu passer cette jolie couverture plusieurs fois et je résiste rarement aux romans qui font la part belle aux fantômes. Lorsque je l’ai vu sur NetGalley, je n’ai pas hésité, je l’ai demandé !

Édimbourg, 1877. Dans une Écosse victorienne indépendante, la famille d’Ava a gravi les échelons de l’aristocratie en vendant ses services de médium à la noblesse. Plusieurs générations de services ou… d’arnaques ? Car Ava est en réalité la seule à posséder un don, alors que son entourage est, lui, frappé d’une malédiction. Lorsque l’héritier du trône est assassiné, les Hazegast sont désignés pour trouver le coupable. Ils ont dix jours pour résoudre ce meurtre, sans quoi la reine s’occupera d’éliminer ces parvenus. Le décompte a commencé pour Ava alors qu’un importun fait son apparition : le fantôme du prince, qui a bien l’intention de déterrer les secrets familiaux…

Ce que j’en ai pensé

Je dois avouer qu’au départ, j’étais un peu perdue entre tous les personnages et les liens qui les relient. J’avais du mal à comprendre qui était qui et de ce fait là, j’avais du mal à me concentrer sur l’histoire en elle-même.

J’ai pris le temps de relire une seconde fois l’arbre généalogique au début du roman avant de poursuivre ma lecture. J’ai mieux compris les liens, puis finalement toutes les pièces se sont mises en place et j’ai apprécié le roman.

L’écriture de l’autrice est très agréable à lire et rend à merveille l’image de l’ambiance écossaise que l’on peut avoir : une brume intrigante qui semble vivante, parfois un peu glauque, des ruelles peu sûres la nuit, des passages secrets et des esprits qui se promènent partout…

Je ne pourrais pas dire que je me suis vraiment attachée aux personnages. Ava m’a parfois un peu agacée à trop chercher à éviter son don, mais à la fin du roman, j’avais réussi à me détacher de ce côté agaçant, pour n’en garder que son côté touchant et finalement assez déterminé. Les personnages secondaires supportent bien le roman, j’ai beaucoup aimé Oliver qui sort du lot à mon sens.

Pour moi, le plaisir de lire est allé crescendo : au départ j’étais perdue, je n’arrivais pas à m’accrocher à l’histoire, puis petit à petit j’ai apprécié les nuances et les tensions et enfin, j’étais vraiment curieuse de savoir la fin ! La seule chose que j’avais compris rapidement, c’est qui était coupable du meurtre de l’héritier de la couronne. J’ai d’ailleurs plusieurs fois pesté sur Ava, qui ne voit pas l’évidence.

Ce n’est pas un coup de cœur, mais malgré quelques petits bémols, j’ai passé un agréable moment avec cette lecture, qui serait parfaite pour les soirées d’automne ou d’hiver, pour frissonner au coin du feu !

Je lui donne