En quelques mots
Quand Marine Carteron sort un nouveau roman, clairement, le chemin est déjà à moitié fait vers mon cœur. Quand, en plus, ce livre aborde la mythologie, c’est un méga bonus ! J’ai adoré « Les Autodafeurs » et « Génération K » ou encore « Dix » de l’autrice. Forcément, je ne pouvais pas résister bien longtemps à ce nouveau roman.
Une cinquantaine d’année avant la chute de la Cité de Troie, la ville avait déjà été le théâtre de guerres : entre immortel.les et entre mortels, notamment du fait d’un roi sans parole et avide de pouvoir et d’argent. Au milieu de ces guerres, Hésione, fille du roi Laomédon et future prêtresse d’Athéna et surtout, protectrice du palladion, qui renferme le corps de Pallas, la sœur d’Athéna…
Ce que j’en ai pensé
C’est un roman très dense que nous offre Marine Carteron. Au départ, j’ai eu peur de la quantité (et la variété) de personnages, me disant que je ne retiendrai jamais tout le monde. Finalement non, tout est fluide et facile à lire, l’autrice réussi à nous présenter de nombreux personnages sans jamais nous perdre, malgré des liens et des lignées plus que complexes… L’écriture de l’autrice se marie à merveille à la mythologie, on trouve un équilibre idéal entre les chants de Pallas et certains dialogues plus modernes.
J’aime beaucoup plonger dans la mythologie grecque, c’est un univers qui me fascine énormément. Je ne suis pas une passionnée qui connaît tout sur le bout des doigts, mais j’aime découvrir et redécouvrir les mythes. Et je n’ai pas été déçue : cette fois, les femmes sont au cœur du récit, ce qui n’est jamais (ou presque) le cas habituellement.
Le texte alterne habilement entre les points de vue de différentes femmes, mortelles et immortelles, qui nous content les récits de leurs vies qui s’entremêlent au fil des années. Hésione est une véritable battante, qui a certes un rôle à tenir à Troie, mais qui a aussi ses envies, ses rêves, ses désirs, et qui saura tirer son épingle du jeu. Il y a aussi Athéna, Déesse stratège de la prudence et de la raison, qui manigance contre son père pour retrouver sa sœur Pallas. Pallas, qui ponctue régulièrement le texte avec ses chants, nous racontant son histoire, point de départ et centre de cette trilogie.
Il est vraiment difficile de parler de ce roman sans trop vous en révéler. Pour moi, c’est vraiment un petit bijou, où l’on glisse dans les complots, les vengeances et les rêves d’avenir… C’est un roman qui fait la part belle aux Femmes, dans leur force, dans leur puissance. On pressent vite que la trilogie sera une tapisserie grecque incroyable, tissée par une autrice de grand talent.
4 réponses à “Pallas, Marine Carteron”
Ah dis donc ça a l’air bien ! je ne connais pas l’auteure et tu m’intrigues 😉
Ça vaut vraiment le détour, tout comme ses autres romans d’ailleurs !
Je n’ai jamais lu l’autrice mais adorant la mythologie et les récits mettant en avant les femmes, ce roman me tente beaucoup.
Il vaut vraiment le détour ! 🙂