Plein gris, Marion Brunet

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En quelques mots

Je connaissais Marion Brunet de nom, pour avoir vu ses romans passer régulièrement en médiathèque et en entendre beaucoup de bien. J’étais curieuse de découvrir son écriture, alors lorsque j’ai vu « huis-clos » pour ce titre-là, le roman a sauté dans ma pile à lire.

Lorsqu’Élise et Victor découvrent le corps de Clarence, noyé près de la coque de leur voilier, Emma comprend que leur croisière a définitivement viré au cauchemar. Avec la disparition de son leader charismatique, ce sont tous les secrets de la bande qui remontent à la surface, les rancœurs et les lâchetés qui régissent toujours un groupe. Et quand une tempête terrifiante s’annonce, les émotions et les angoisses se cristallisent dans une atmosphère implacable…

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Ce que j’en ai pensé

Je n’avais pas vraiment lu le résumé avant de plonger dans ce roman. J’avais juste compris que ça se passait en mer, puisque la couverture nous présente un voilier… Dès les premières lignes, on sait que Clarence est mort brutalement. Rapidement, l’autrice nous embarque dans un va-et-vient entre le passé et le présent. Au départ, je dois reconnaître que cela m’a un peu perdue et je me demandais où tout cela allait nous mener.

J’ai assez vite accroché avec l’univers et avec les personnages, sauf peut-être avec Clarence qui m’a horripilée dès le début de l’histoire. C’est un personnage que l’on déteste très vite et dont on ne regrette pas la mort, encore moins lorsqu’on continue de le découvrir.

Il y a cette règle immuable, je crois, cette règle maritime que je fais mienne et que mes amis semblent valider : ce qui se passe en mer, reste en mer.

Plein gris, Marion Brunet

Après avoir été déstabilisée au départ par les allers-retours dans le passé, je m’y suis finalement habituée. C’était un peu comme les remous de la mer, comme si moi aussi j’étais secouée par les vagues, grimpant en haut du suspense et retombant dans le passé pour mieux comprendre le présent. D’ailleurs, j’ai aussi eu un sentiment très fort de « noyade », avec le vocabulaire marin, qui n’est pas du tout expliqué et que je ne comprenais pas du tout. Je trouve que finalement tout cela sert vraiment le propos de l’autrice, qui nous ballote et nous noie dans son texte, comme ses personnages dans leur voilier…

Dans le roman, l’autrice aborde de nombreuses thématiques, on est tout de même face à des ados en pleine construction d’eux-mêmes. Au départ, j’avais l’impression qu’elle restait un peu en surface des choses, puis petit à petit elle plonge plus en profondeur dans ces thématiques et c’est un vrai plaisir à lire.

J’ai terminé le roman en apnée totale, incapable de lâcher sans savoir la vérité sur cette sombre histoire. J’ai eu un gros coup de cœur, j’ai trouvé que c’était terriblement bien écrit, hyper prenant et vraiment passionnant. Surtout ne passez pas à côté !

Je lui donne

Note : 5 sur 5.
Cette lecture participe au challenge Les Dames en Noir
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6 réponses à “Plein gris, Marion Brunet”

  1. J’ai déjà eu l’occasion d’apprécier d’autres romans de l’autrice, mais je n’ai pas encore découvert celui-ci. Disons que ce n’est qu’une question de temps, surtout après un tel avis 😉 De mon côté, je te conseille vraiment de lire Frangine, un incontournable !

    • J’ai noté Frangine, merci du conseil 🙂 Et ensuite j’ai repéré son western aussi, je suis très curieuse =)

  2. Je ne connais pas cette auteure mais c’est vrai que ton avis est super positif et ça donne envie de s’y intéresser !

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