Prudence, Gail Carriger

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En quelques mots

Il y a quelques années, j’avais lu et adoré la saga « Le Protectorat de l’Ombrelle », qui suivait les aventures d’Alexia Tarabotti, une « sans-âme », qui se marie avec un loup-garou et devient très amie avec un vampire. À la fin de la saga, elle a une fille, Prudence. La série « Le Protocole de la Crème Anglaise » suit les aventures de cette Prudence, devenue une jeune adulte.

Prudence Alessandra Maccon Akeldama -Rue pour les intimes- reçoit en cadeau de la part de son père adoptif Dama, un dirigeable, elle fait ce que ferait n’importe quelle jeune femme dans des circonstances similaires, elle le baptise : La Coccinelle à la crème. Dama l’envoie en Inde, pour récupérer le meilleur thé du marché. Mais à peine arrivée là-bas, elle se retrouve au beau milieu d’un complot mené par des dissidents locaux, du kidnapping d’une femme de brigadier et d’une famille de loups-garous écossais qu’elle ne connaît, hélas, que trop bien.

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Ce que j’en ai pensé

Forcément, je partais très enthousiaste pour ce roman, comme j’avais adoré la première saga. Pour ne rien vous cacher, j’avais commencé ce tome voilà quelques années en version originale.  Mais j’avais abandonné en cours de route, pour des raisons obscures. J’ai vu que Bidib lisait le quatrième tome d’Alexia Tarabotti, ça m’a donné envie de retrouver l’univers !

Alors j’ai repris mon tome du début et me voilà repartie. Bon, je ne sais pas si c’est parce que mes goûts ont évolué ou si c’est parce que cette saga est un peu en-dessous, mais je n’ai pas été super séduite par cette nouvelle série.

Rue cessa de l’écouter. La femme de l’ambassadeur faisait de toute évidence partie de ces personnes qui aiment entendre le son de leur propre voix. Elle semait les termes fleuris autour d’elle telle une pour incontinente déposant ses œufs.

Prudence, T.1, Gail Carriger

Entendons-nous bien, j’ai adoré l’écriture de l’autrice et l’humour qu’elle distille dans ses dialogues  et dans les scènes improbables qui se déroulent parfois sous nos yeux (un thé qui règle tous les conflits par exemple). Par contre, j’ai parfois trouvé qu’il y avait quelques longueurs et que l’action était délayée dans des descriptions de tenues qui n’en finissaient pas à mon goût.

Le début était un peu longuet à se mettre en place et tout d’un coup, l’action se précipite et nous laisse en suspend pour poursuivre dans le deuxième tome. C’est un côté un peu frustrant, d’autant que j’étais persuadée qu’il n’y avait que deux tomes, alors qu’il y en a en fait… Quatre ! Et je dois dire que pour un premier tome que j’ai trouvé un peu « pâlichon », j’ai peur que les suivants soient encore plus délayés et que je m’ennuie, ce qui ne me donne pas forcément envie de les découvrir.

En bref, je suis un peu déçue de cette lecture, qui avait tout de même des bons points. Si vous avez envie de découvrir l’univers steampunk et déjanté de Gail Carriger, je vous invite plutôt à opter pour « Le Protectorat de l’Ombrelle », qui est, à mon sens, beaucoup plus aboutie.

Je lui donne

Note : 3 sur 5.
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10 réponses à “Prudence, Gail Carriger”

  1. J’avais envie de lire Le protectorat de l’ombrelle justement ! mais je ne pense pas les acheter et ils ne sont pas dispo à la médiathèque alors ça devra attendre un peu 😉

  2. J’adore Le Protectorat de l’Ombrelle ce qui explique que j’ai toujours eu un peu peur de me lancer dans cette série. Les longueurs ne me donnent pas très envie, mais par curiosité, je testerai un jour….

    • Disons que l’attachement à Alexia était peut-être trop fort ? Ou alors mes goûts ont évolué aussi et j’apprécie peut-être moins le genre.

  3. L’univers steampunk… Cela m’intéresse plutôt bien, car j’ai encore très peu lu dans le genre. Je note plutôt Le Protectorat de l’Ombrelle alors 🙂 Et j’espère que si tu laisses une chance aux tomes suivants de cette saga dérivée, ils sauront te surprendre positivement.

  4. J’avais eu du mal à entrer dedans aussi et d’ailleurs j’ai le tome 2 dans ma PAL et je ne l’ai toujours pas lu.
    Dommage parce que vraiment j’adore ce style. Il faut que je m’y remette.

  5. Je n’ai lu que le premier tome du “Protectorat de l’ombrelle”, j’avais bien aimé mais je ne me suis pas procurée la suite. Je pense pouvoir la trouver à la bibliothèque. On verra, peut-être pour le mois anglais si j’arrive à m’organiser ! ^^

    • Je surveillerai tes lectures alors 😉 La série d’Alexia est meilleure que celle-ci en tous cas 🙂

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