En quelques mots
C’est sur Instagram que j’ai repéré la couverture de ce roman. Ces yeux, cette flamme et le résumé ont eu raison de ma raison. Je ne connaissais pas l’autrice mais la recommandation donnait vraiment envie alors je l’ai réservé en médiathèque… Et je l’ai dévoré !
Une cabane sans fenêtres au fond des bois. La vie de Lena et de ses deux enfants suit les règles édictées par le père : repas, passages aux toilettes, temps d’étude, tout est strictement programmé à heure fixe et méticuleusement respecté. Une nuit, Lena est heurtée par une voiture alors qu’elle s’est enfuie de la cabane. Elle explique avoir réussi à se libérer de son bourreau après une longue captivité. Mais lorsque son père arrive à l’hôpital pour l’identifier, c’est le choc : ce n’est pas sa fille.
Ce que j’en ai pensé
Quelle claque ! J’ai été happée dès les premières lignes du récit. L’autrice place le contexte : un article de journal relate la disparition d’une jeune étudiante de 23 ans. Puis la jeune femme nous raconte de son point de vue. Et ensuite, on enchaîne les points de vue entre trois protagonistes, sans chapitres, sans pause, sans reprendre son souffle, jusqu’à la fin. Et quelle fin.
Honnêtement, c’est glauque et très dur à lire, mais l’écriture est addictive, l’autrice maîtrise son suspense et elle m’a coupé le souffle plusieurs fois, m’obligeant à poursuivre encore et encore, pour m’arrêter à un moment avec moins de suspense (oui, parfois, il faut dormir…). J’ai suivi avidement, avec beaucoup d’appréhension le récit de Lena, j’ai « écouté » Hannah sans réussir à vraiment m’attacher (mais son personnage est diablement bien écrit et ce non-attachement est probablement souhaité par l’autrice) et j’ai plusieurs fois eu envie de hurler en lisant les mots de Mattias.
Les récits s’entremêlent, montrent différentes facettes, toutes plus glaçantes les unes que les autres. Jusqu’au dénouement final, qui m’a laissée sans voix et que j’ai dévoré jusqu’au dernier point sans savoir m’arrêter. Sur ce genre de romans, je suis souvent déçue par les fins qui peuvent retomber comme un soufflé (ce fut le cas avec « La Chaîne » d’Adrian McKinty par exemple), mais là… J’ai été secouée. Une dernière phrase qui m’a retournée, c’est assez rare pour être souligné.
Pour conclure, si le thème est glauque et très dur, j’ai été happée par ma lecture jusqu’à la toute fin. Ce n’est pas un coup de cœur absolu, j’ai manqué de quelques émotions, mais très honnêtement c’est une excellente lecture ! Attention toutefois, c’est un roman qui peut s’avérer dur psychologiquement. Je recommande, mais ça peut être très violent !
4 réponses à “Chère petite, Romy Hausmann”
Je l’ai direct ajouté à ma liste d’envies !! (ce qui vu le thème semble un peu paradoxal mais ton retour est tellement positif !)
Haha ouais, dur de dire du bien d’un roman aussi sombre, mais franchement c’était vachement bien !
Il semble falloir avoir le coeur bien accroché et ça rend le roman intrigant !
Tout à fait ! 😀