En quelques mots
J’ai croisé ce roman sur Instagram, sa couverture idyllique et son résumé m’ont tentée, tout comme le commentaire qui accompagnait la photo. Huis-clos et thriller psychologique, il ne m’en fallait pas plus pour me tenter. J’ai donc mis une alerte pour le trouver d’occasion et hop, me voilà plongée dans ce roman…
Sam et Merry ont quitté New York pour s’installer dans un cottage en Suède et élever leur bébé au grand air. Loin de la grande ville, les voilà libres de se réinventer : Sam, en homme viril et fidèle qui assure le confort et la protection des siens et Merry, en tendre épouse qui s’adonne à ses nouveaux devoirs de mère au foyer. Un véritable tableau idéal : l’homme, la femme, l’enfant et la nature… Idéal, vraiment ?
Ce que j’en ai pensé
Au départ, on a l’impression d’être dans une série ou un film, avec la vie parfaite de la famille parfaite, dans un lieu parfait. Mais quelque part entre les lignes, se cache insidieusement une autre vérité, qu’on devine plus qu’on ne la lit.
C’est ça que j’ai le plus aimé dans ce roman : l’autrice réussit à nous faire ressentir une tension, une ambiance malsaine et pesante, des non-dits, des secrets, des mensonges. Tout semble normal et puis une phrase, moins anodine que les autres, ressort et nous prend de court. Si j’ai adoré l’écriture, je n’ai ressenti absolument aucun attachement pour les personnages. J’ai détesté Sam, j’ai été perdue avec Frank et je ne sais toujours pas quoi penser de Merry. Mais ce que je sais, c’est que je n’ai absolument pas ressenti d’empathie envers eux, à quelque moment que ce soit de l’histoire.
Non, ce qui me faisait tourner les pages c’était l’envie de savoir ce que serait ce drame que l’on pressent dès les premières pages. En fait, l’autrice a une écriture prenante et glaçante, qui nous fait toujours ressentir le doute et nous plonge dans les abîmes des mensonges, mensonges qui ne s’arrêtent jamais et qui rendent le tout encore plus malsain. Jusqu’à la phrase finale, encore plus terrifiante.
C’est un roman que j’ai dévoré, m’obligeant à le laisser de côté le soir pour dormir tellement c’était prenant. Pour autant, il aborde des sujets très lourds, qui peuvent heurter, alors je ne le conseillerai pas à tout le monde. Sachez que si vous le lisez, vous plongerez dans un tableau terrible, mais très bien écrit.
4 réponses à “La vie dont nous rêvions, Michelle Sacks”
Dis donc, ça a l’air addictif en effet !!! comme toi, je me laisserais bien tenter… 😉
Oh oui ! Je crois que je le garderai longtemps en mémoire celui-ci !
Oh oh un titre qui m’interpelle du coup ! déjà le résumé et puis ton avis 😉
Au fait, j’ai répondu sur le forum, il est tout à fait valable pour le Challenge des Dames en Noir
C’est un chouette titre, je l’ai vraiment beaucoup aimé ! 🙂
Ouiii je viens de voir merci 🙂 Je vais ajouter le logo dans mon billet et je viens de mettre à jour ma page dédiée au challenge ! 🙂