Challenge Feel-Good #5 : des romans

On se retrouve à nouveau pour partager des idées de romans feel-good pour la troisième saison du challenge Feel-Good de Soukee. Comme je le disais, je ne suis pas super friande de ce genre de romans, en tous cas, pas de ceux qui se vendent en tant que tels. Par contre, je croise bien souvent des romans qui me font du bien au moment où je les rencontre. Ce fut le cas notamment de ces deux romans dont je vais vous parler aujourd’hui.

Le syndrome du spaghetti – Pocket Jeunesse
Marie Vareille

« Le syndrome du spaghetti« , paru début octobre 2020, est le huitième roman de l’autrice. Elle a également écrit plusieurs nouvelles et prodigue des conseils d’écriture sur son site.

D’un côté, on a Léa, 16 ans et un talent immense pour le basket. Elle est entraînée par son père pour réaliser leur rêve à tous les deux. Il est son modèle, son meilleur ami et son confident et lui permet d’avancer vers destin tout tracé avec confiance. De l’autre côté, on a Anthony, 17 ans et qui doit faire face à une vie complexe, entrecoupée par les gardes à vue de son frère. Il ne rêve plus depuis longtemps. Léa et Anthony se croisent une fois, par hasard. Et quand la vie de Léa s’écroule, Anthony sera le seul à pouvoir l’aider à se relever.

J’avais eu une bonne expérience avec l’écriture de l’autrice dans « La vie rêvée des chaussettes orphelines« , qui m’avait agréablement surprise. Puis j’ai été déçue avec la nouvelle que j’ai lue d’elle dans « Y aura-t-il trop de neige à Noël ?« . J’étais donc un peu sur mes gardes en entamant ma lecture, mais finalement, ce fut une très belle surprise.

Le début du roman se déroule vraiment très bien, la vie de Léa est idéale. Pendant les premiers chapitres, je me suis laissée emporter, puis le choc. LE chapitre qui m’a frappée en plein cœur, qui m’a fait dire « Oh non… » en pleurant. Je ne veux pas vous gâcher la lecture alors je n’en dirai pas plus, mais à partir de là, le roman prend un virage.

L’après choc a été une belle lecture, même si j’ai parfois pesté contre Léa, qui pouvait m’agacer. Mais en même temps je la comprenais, pour avoir traversé une épreuve comme la sienne. Et c’est ça qui marche dans ce roman : le réalisme de l’histoire. J’ai trouvé que c’était très juste, l’écriture est simple sans fioritures et pourtant elle nous touche en plein cœur.

Au-delà de Léa, les autres personnages sont aussi une réussite, même si j’ai parfois trouvé Anthony un peu cliché. Mais au final, ça fonctionne et c’est bien le principal. On prend un grand plaisir à parcourir les chapitres et à faire connaissance avec Léa, Anthony, Nico, Amel et même Anaïs !

Pour faire bref, c’est un très beau roman qui aborde des thématiques difficiles et qui, malgré le sujet, reste un livre qui fait beaucoup de bien et qu’on n’a pas envie de quitter.


La charmante librairie des jours heureux – Prisma
Jenny Colgan

Autrice de nombreux romans à succès, Jenny Colgan n’est plus à présenter. J’ai beaucoup aimé les sagas « La petite boulangerie » et « Une saison au bord de l’eau », mis à part les tomes « de Noël », que je trouve un peu décevant. Si je trouve que souvent les histoires sont très semblables, j’ai tenté ma chance avec « La charmante librairie des jours heureux », qui me semblait prometteur.

Dans ce nouveau roman, on fait la connaissance de Nina, une bibliothécaire de Birmingham qui perd son travail suite à des remaniements de budgets. Elle n’est malheureusement pas choisie pour la nouvelle médiathèque et doit donc trouver une nouvelle voie. Cette voie, elle la trouve avec la petite annonce de la vente d’un van en Écosse. Plus rien ne la retient à la grande ville, alors c’est décidé, elle va ouvrir une petite librairie itinérante dans les Highlands.

L’histoire est construite de la même manière que les autres romans de l’autrice : une jeune femme change complètement de vie et s’exile dans un petit village où tout le monde (ou presque) est adorable. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais j’ai quand même envie de lui donner sa chance. Oui mais… J’ai eu beaucoup de mal.

Je pense que la première chose qui m’a gênée, c’est l’image des bibliothécaires. Je trouve que ce qu’elle imagine du métier est très simpliste : on aime les livres mais on ne veut pas entendre parler d’ordinateurs et autre choses du même acabit. Alors que oui, mais non… J’ai trouvé cette vision de notre métier simpliste et assez réductrice. Après, j’ai aussi été gênée par le fait qu’elle revende des livres qu’elle a achetés à une bibliothèque. En France, ce n’est pas légal… Je ne sais pas quelle est la législation au Royaume-Uni, mais j’avoue que ça m’a dérangée.

Par ailleurs, j’ai aussi trouvé que sa gestion de la librairie itinérante pour gagner sa vie était un peu simpliste. Je rêve d’avoir ce genre de librairie itinérante et on est loin du conte de fée qui nous est proposé !

Mais je suis peut-être un peu trop intransigeante parce qu’en ce moment je rêve un peu trop de changer d’air et de vie. Il y avait quand même des bons moments dans ce roman, ça reste une lecture relativement facile et fluide. Le cadre décrit par l’autrice est idyllique, l’Écosse est vraiment un pays qui fait rêver. Les personnages sont plutôt sympathiques dans l’ensemble, même si je les ai parfois trouvé inégaux.

En résumé, je pense que j’ai lu ce roman à un moment qui ne me convenait pas et finalement j’ai été déçue. C’est une lecture qui n’était pas entièrement désagréable, mais qui ne m’a pas complètement convaincue.

, , , ,

10 réponses à “Challenge Feel-Good #5 : des romans”

  1. Je me laisserais quand même bien tenter par cette Charmante Librairie des Jours Heureux ,si je le trouve à la médiathèque ! J’aime bien les romans de Jenny Colgan. C’est une image un peu réductrice du métier en effet, les formations évoluent et le numérique est maintenant au cœur de nos pratiques ! Je rêve aussi de vendre des livres, mais ce n’est jamais aussi simple que dans les romans feel good ! Dommage ! ^^

    • Oui, je crois que je n’avais pas assez de recul pour le lire 😉 J’espère qu’il te plaira plus qu’à moi 🙂

  2. Oh dommage, j’adore Jenny Colgan , c’est une vraie autrice doudou pour moi. Celui ci est dans ma PAL et je me réjouissais de le lire au printemps, j’espère en tout cas qu’il m’emportera plus que toi ;0)

    • J’espère qu’il te plaira plus qu’à moi ! Il avait plu à Soukee cela dit, je pense que j’ai un biais à cause de mon boulot 😉

  3. La petite librairie fait un excellent livre post-opératoire : je l’ai lue en deux jours, entre deux siestes… sinon c’est un peu convenu, comme toujours.
    Pour les livres de bibliothèque, il m’est arrivé d’en acheter, d’occasion (Recyclivres), sans être avertie à l’avance. Des acheteurs lors d’un désherbage, qui l’ont ensuite donné ?

    • Oui, c’est convenu, mais bon, ça se lit hein =)
      Les livres de bibliothèques peuvent être revendus lors de déshervages à la volonté de la municipalité. Mais une fois que quelqu’un l’a racheté à la bibliothèque, on n’a pas le droit de le revendre et il ne peut pas être revendu par un magasin. Enfin, normalement hein…

Répondre à Agdel Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

🠕 Remonter en haut de la page 🠕