California Dreamin’

Bonjour mes libellules du dimanche, 

Aujourd’hui je vous propose un petit billet un peu particulier puisqu’il croise à la fois la musique et un livre. Au titre du billet, je suis sûre que vous avez déjà une chanson dans la tête… Et c’est bien normal ! 
Cette semaine j’ai lu la BD de Pénélope Bagieu “California dreamin’”, dont j’avais lu beaucoup de bien un peu partout et particulièrement chez Emy, grande magicienne des mots qui sait à chaque fois me donner envie de découvrir de nouvelles choses. De Pénélope Bagieu, je connaissais son blog mais aussi “Joséphine” et “La page blanche”. Bref, j’en connaissais quand même pas mal et j’avoue que la couverture de son petit nouveau ne me laissait pas de marbre.
Bref, j’ai plongé dans cette nouvelle BD, avec une petite appréhension car l’univers graphique entre ces précédents ouvrages et celui-ci était vraiment très différent. Pour autant, le côté “crayon” des images apporte un vrai plus à la lecture.

On fait la connaissance ici d’Ellen Cohen, une petite fille tout ce qu’il y a de plus normal ou presque, elle grandit à Baltimore auprès de ses grands-parents et de ses parents qui tiennent plusieurs épiceries cashers. Elle baigne dans la musique depuis sa plus tendre enfance, puisque son père était un chanteur d’opéra et que toute sa famille entonne régulièrement de grands airs à travers la maison. 

On va donc suivre Elle Cohen, alias Cass Elliot, depuis son enfance jusqu’aux débuts de son succès dans le groupe “The Mamas & The Papas”. Mais oui, vous connaissez forcément…

Je dois bien l’avouer, le billet d’Emy était loin dans ma mémoire et je suis rentrée dans ce roman graphique (oui, 272 pages, on peut parler de roman graphique je pense) sans aucune idée de qui était ce personnage à la fois super drôle et super optimiste. Car oui, Cass Elliot, malgré des défauts, était quelqu’un de résolument optimiste et surtout très drôle, que ce soit à propose du monde qui l’entoure ou à propos d’elle-même. Même si, sous cette façade se cachait très probablement un mal-être, que laisse d’ailleurs poindre le trait de Pénélope Bagieu.

L’histoire est divisée en chapitres, tous racontés du point de vue d’une personne de l’entourage de Cass Elliot : sa sœur, son père, ses amis… Mais on reste centré sur l’histoire de Cass, cette femme forte et fragile à la fois, à la voix impressionnante. Et on découvre ou re-découvre aussi les années 60-70 sous le trait de l’auteure, années qui furent pleines de couleurs mais dépeintes en noir et blanc ici. Je trouve que ça apporte à l’histoire un brin de nostalgie et je pense honnêtement que les couleurs auraient peut-être “dénaturé” l’histoire. Là, on se concentre sur ce qui est important : Cass, sa vie et sa musique. Enfin, l’autre force de cette BD réside sûrement dans la capacité qu’elle a à vous faire chanter. Tout du long, on se surprend à fredonner des chansons… et on a envie d’écouter du folk-rock !

En bref, si vous ne l’avez pas déjà découvert, je vous engage à le faire, c’est un vrai bijou.

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13 réponses à “California Dreamin’”

  1. Une BD que je connais (de vue et aussi grâce à plusieurs blogueurs), en principe je ne suis pas trop BD mais celle-ci me tente bien ! 🙂

  2. En plus, c'était une très belle femme, qui avait beaucoup de charisme ! Il faut vraiment que je lise celui-là !

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