Parlons livres #9

Bonsoir mes petites libellules en sucre glace !
Il y a bien longtemps que je n’ai pas partagé ici de billet “Parlons livres”, alors me voici me voilà, pour commencer l’année avec de jolies lectures. 
“Malefico”, Donato Carrisi.
Bon, il faut le savoir, je suis une fan de Donato Carrisi. Depuis ses débuts je ne rate aucun roman et il n’y en a aucun qui ne m’a pas convaincue. Ce nouveau roman est une “suite” au “Tribunal des Âmes”, sorti en 2012. Entendez par là qu’on y retrouve les personnages, mais ce n’est pas une suite au sens premier du terme.
Dans ce roman, on retrouve Marcus, le pénitencier, un prêtre capable de déceler le mal enfoui en nous. Et on retrouve également Sandra, enquêtrice photo pour la police. Une psychose s’empare de Rome lorsque de jeunes couples d’amoureux sont assassinés : une balle dans la nuque pour lui, une longue séance de torture pour elle. Qui est l’être maléfique qui ne tue que des jeunes amoureux ?
Bien évidemment, il y a plus à l’histoire que ce que le résumé en dit… Car c’est dans cela que réside toute la force de l’écriture de Carrisi : à chaque page, chaque chapitre, on soulève un peu plus le voile sur de nouvelles facettes du Mal. Et jusqu’au bout, il réussit à captiver, tant et si bien qu’il devient très difficile de lâcher le roman. 
Les personnages sont bien construits, Marcus tout particulièrement. Mais Sandra aussi, c’est un personnage féminin qui ne se laisse pas abattre et qui reste loin des clichés habituels… Avec le temps j’ai aussi appris à découvrir Clemente, que je trouvais plutôt insignifiant mais qui finalement m’a beaucoup touchée. Quant aux “méchants”, il faut tout de même avouer que Carrisi a un grand talent pour les construire. Mais je crois que ce qui me fascine le plus dans ses romans, c’est la part de vérité qui se cache derrière la narration… Car oui, les pénitenciers existent. Oui, le Tribunal des Âmes existe (pas sous ce nom cela dit). Bref, ce roman est bien écrit, les personnages extraordinairement bien construits et on est dans le thriller bien glaçant et très prenant… n’hésitez plus !
“Quatre soeurs”, Malika Ferdjoukh.
Je les avais évoquées pendant le challenge de Noël, puisque j’ai terminé ma lecture de l’intégrale des quatre tomes début décembre… je veux bien sûr parler des soeurs Verdelaine. Elles sont cinq : Enid, 9 ans, qui protège les pensionnaires du grand sycomore du jardin et discute régulièrement avec le Gnome de la Chasse d’eau. Hortense, 11 ans, qui passe la majorité de son temps à lire et à écrire son journal. Bettina, 14 ans, un peu crâneuse, qui adore son feuilleton Cooper Lane et embête le monde avec ses deux inséparables copine Denise et Béhotéguy. Geneviève, 16 ans, qui prends des cours de boxe thaïe en cachette. Et enfin il y a Charlie, 23 ans, qui s’occupe de ses soeurs et de toute la maison depuis la mort de leurs parent. Toutes ces filles habitent la Vill’Hervé, grande maison au bord de la falaise.
Dès les premières lignes du roman, on a l’impression de faire partie de la famille et d’avoir sa petite chambre à soi dans cette maison pleine d’amour. Malika Ferdjoukh a un talent fou pour vous donner la sensation de vivre là. Alors lire les quatre tomes de l’intégrale à la suite, promis, ce n’est jamais lassant. C’est du bonheur à l’état pur. On rit, on renifle, on s’endort, on s’amuse, on verse une larme, on re-rit. Bref. Nos cinq soeurs sont absolument adorables, même Bettina qui peut avoir un côté agaçant. Enid est toute mignonne de candeur, c’est la petite soeur parfaite. Hortense m’a beaucoup touchée parce que je me suis reconnue en elle, toujours le nez dans les livres… Bettina, bon, j’avoue, Bettina m’a souvent agacée, mais elle a de jolies facettes et on s’attache à sa folie. Geneviève m’a plu aussi, avec son calme et son côté très maternel, dans lequel je me suis aussi pas mal retrouvée (tiens, et si je me mettais à la boxe thaïe ?). Et Charlie. Charlie c’est la courageuse de l’histoire, qui prend tout le monde à bras le corps et qui s’oublie aussi un peu, parfois. 
Peu de personnages masculins, mais qui sont tous sympathique, sauf Tancrède, que je n’ai pas aimé du tout. Mon chouchou c’est Basile. Basile et son couscous, Basile et son amour inconditionnel de toutes les filles de la maison, et de la Vill’Hervé. 
Quand je suis arrivée aux dernières pages, j’ai eu envie de pleurer. Parce qu’il me fallait quitter ce monde enchanté, ce cocon un peu bancal mais tellement doux, où on a l’impression que rien ne peut nous arriver. Ce roman, ou plutôt ces romans (ils sont quatre à l’origine), ce fut un vrai coup de coeur, emprunté à la bibliothèque je pense me l’offrir dès que possible, pour pouvoir le relire et me réfugier à la Vill’Hervé, dans le lit clos de Geneviève, lorsque le moral chute. Un seul conseil : jetez-vous dessus si vous ne l’avez pas déjà lu. (et les BD adaptées par Cathy Baur sont très réussies aussi, elles prolongent l’enchantement…). 
Voila mes jolies libellules ! Et vous, vous êtes dans quoi en ce moment ?
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11 réponses à “Parlons livres #9”

  1. Tu me donnes envie avec le roman de Donato Carrisi ! J'ai beaucoup aimé le Chuchoteur ainsi que l'Ecorchée.

    J'avais adoré rencontré les quatre sœurs. Que de bons moments passés en leur compagnie. J'aimerai beaucoup lire la BD aussi 🙂

  2. Bonjour, un beau début d'année ! Malefica mon mari est en train de le lire, il me le passe après, on a bien aimé les précédents de l'auteur! Quant aux Quatre soeurs, je suis fan depuis la sortie (il y a déjà quelques années 🙂
    Bonne journée !

  3. Je suis une grande, grande fan des sœurs Verdelaine ! Hanlala, elles me manquent ! 🙂

    Et bientôt je m'attaque au Carrisi. Dans un genre différent.

    bises !

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