Le Fantôme de Baker Street

En ce lundi 13 octobre, le Vaisseau Fantôme fait une escale à Londres, l’occasion pour moi d’exhumer de mon blog Dernière Page, une chronique datée de juin 2013, celle d’un roman de Fabrice Bourland : “Le Fantôme de Baker Street”. 

Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du
major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble
hanté. S’agit-il d’un esprit, comme le prétendent certains ?
Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui
ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par
un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l’écrivain,
sollicite l’aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James
Trelawney. Lors d’une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces
derniers découvrent avec effarement l’identité du fantôme. Et quand ils
comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis
par Jack l’Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes
enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu’ils ne sont pas près
d’oublier.

Ce livre, je l’ai eu en cadeau au Salon du livre de poche “Lire en
Poche” à Gradignan. Quand je lis “Baker Street”, tout de suite, mon œil
s’allume et met une alarme en route ! J’ai lu la quatrième de couverture
et je me suis dit que ça ne pouvait pas être mauvais…
 
Résultat : mitigé. J’ai connu bien pire et j’ai connu beaucoup mieux !
Je m’attendais à trouver un univers tel que celui de Sherlock Holmes,
mais ça n’a pas été le cas. Pour autant, je ne peux pas dire que j’ai
été déçue. Le scénario m’a intriguée, j’ai eu envie de poursuivre
l’histoire jusqu’au bout, même si je n’ai pas véritablement accroché
avec le style de l’auteur, que je trouve un peu laborieux.

Les deux personnages principaux m’ont semblé un peu caricaturaux
malheureusement, et peu originaux. En effet, je n’ai pas pu m’empêcher
d’y voir un Sherlock avec le Dr Watson… Mais avec beaucoup moins de
saveur. Quant à la veuve d’Arthur Conan Doyle, je l’ai elle aussi
trouvée fade et elle ne me laisse pas un souvenir impérissable comme ont
pu le faire d’autres personnages.
Et puis, il y avait les fantômes. J’attendais beaucoup de leur “retour”,
mais ils sont eux aussi décevants, comme leur “but” sur terre. Mais
bien entendu, ce n’est que mon avis…

Ma lecture n’est donc pas un coup de cœur, mais malgré tout ce que je
viens de dire, le roman se laisse lire. Ce n’est pas le roman policier
du siècle, mais ça reste globalement une histoire agréable à suivre.

 
Mise à jour du 13 octobre 2014: 
Je vous avoue qu’à l’heure actuelle, je ne garde quasiment aucun souvenir du roman, ce qui est dommage, mais la preuve qu’il ne faut pas se fier uniquement au titre… 
 
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4 réponses à “Le Fantôme de Baker Street”

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