
En quelques mots
J’ai découvert Peter Swanson avec « Huit crimes parfaits », que j’avais beaucoup apprécié. J’ai aussi lu « Vis-à-vis » et « Neuf vies », plus récemment, que j’avais beaucoup aimés également. Son écriture pleine de références littéraires a quelque chose qui réussit à me séduire. Quand j’ai aperçu « Ceux qu’on tue » sur les rayonnages de ma librairie, je n’ai pas hésité longtemps !
Londres-Boston, vol de nuit. Ted Severson rencontre la superbe et mystérieuse Lily Kintner. On bavarde, on boit des cocktails, et voilà que peu à peu se déclenche un jeu de la vérité où, un détail après l’autre, Ted se dévoile à Lily. Il a trouvé en elle une oreille bienveillante et se met à lui raconter l’échec de son couple. Il en est certain, Miranda, sa femme, le trompe. Il en vient même à confier… qu’il tuerait bien l’épouse volage. Pour Ted, bafoué, l’idée semble même presque raisonnable. D’autant plus que Lily déclare le plus sérieusement du monde qu’elle est prête à l’aider. Après tout, des tas de gens méritent de mourir : parce qu’ils mentent, trompent l’aimé ou blessent les autres sans remords… Mais Lily n’a pas tout dit à Ted. Elle s’est bien gardée de lui révéler son passé de tueuse et d’experte en tromperies. Les conspirateurs se retrouvent ainsi vite pris dans un jeu du chat et de la souris des plus dangereux.

Ce que j’en ai pensé
En premier lieu, j’étais vraiment contente de retrouver la plume de l’auteur, que j’aime beaucoup. Je trouve qu’il a un style un peu froid, presque chirurgical en réalité. C’est comme s’il décortiquait ses personnages et les situations, sans réellement prendre parti pour qui que ce soit. Ajoutez à cela qu’il parsème régulièrement des titres de romans dans ses histoires, ce qui n’est pas pour me déplaire !
Les personnages de Peter Swanson ont ceci de particulier qu’on ne s’y attache pas vraiment. Pourtant ça ne gêne en rien la lecture, au contraire, c’est même une expérience un peu particulière. Ils sont tous bien construits, très complexes, jamais tout noirs ou tout blancs. Moi qui aime habituellement m’attacher aux personnages, cette façon de nous les présenter me plaît beaucoup et me désarçonne à la fois.
« En vérité, je ne pense pas que le meurtre soit forcément une aussi mauvaise chose que les gens le prétendent. Tout le monde meurt. »
J’ai été très vite embarquée par cette histoire de meurtre à plusieurs voix et les rebondissements ont réussi à me tenir en haleine jusqu’à la fin. Peter Swanson a du talent pour malmener ses héros et ses lecteurs·trices.
Même la conclusion a réussi à me surprendre et j’ai très envie de lire le tome suivant, « Ceux qu’on sauve », paru début mars 2025.
Sans être un coup de cœur, j’ai vraiment passé un excellent moment avec ce roman sympathique à lire. Peter Swanson est vraiment un auteur que j’aime beaucoup, j’ai hâte d’en découvrir d’autres de lui !
6 réponses à “Ceux qu’on tue, Peter Swanson”
Il faut vraiment que je découvre cet auteur ! Son roman « Chaque serment que tu brises » me tente particulièrement. Je note aussi celui-ci, tu me rends curieuse d’en savoir plus.
Je n’ai pas encore lu « Chaque serment que tu brises », mais je compte bien y remédier
J’aime être surprise par la fin alors ça pourrait me plaire.
C’est un auteur que j’aime vraiment de plus en plus !
tu me donnes envie de découvrir aussi!
Si tu te lances, j’espère que ça te plaira