Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été, Clara Héraut

Droits réservés : Silas Baisch
En quelques mots :

La jolie couverture et la promesse d’une lecture d’été me tentaient beaucoup, mais j’étais réticente à l’idée de lire une romance, genre qui ne me correspond pas vraiment et dans lequel je m’ennuie beaucoup. Mais finalement, les avis hyper positifs m’ont poussée à le demander sur NetGalley.

Comme chaque année, Léna et Phoebe passent les vacances d’été sur la côte basque. Léna ne rêve que de surf et de faire la fête sur la plage, tandis que Phoebe peine à reprendre son souffle après une première année de fac compliquée. Les deux sœurs ne se parlent presque plus et leur famille est au bord de l’implosion. Mais cet été, il y a Inaya, cette fille qui bouleverse toutes les certitudes de Léna. Il y a aussi Isaac, le premier amour de Phoebe à qui elle a brisé le cœur l’été dernier. Il y a surtout ces choses que les deux sœurs ne se sont jamais dites.

Ce que j’en ai pensé :

Vous vous en doutez, je suis rentrée dans cette lecture un peu sceptique. Et finalement, j’ai vite été emportée par ce roman à deux voix, diablement bien écrit ! J’ai adoré découvrir Phoebe et Léna, deux sœurs très différentes, qui vivent un été pas comme les autres au bord de l’Océan. Chacune des deux a une personnalité bien différente et surtout très bien construite.

Elles ont presque 20 ans de moins que moi et pourtant, je me suis souvent retrouvée en chacune d’elles, dans la tristesse, dans la colère, dans la peur de décevoir, dans la quête de soi. Ce sont des thèmes qui sont importants dans le développement des ados, mais aussi dans celui des adultes, et ils sont ici vraiment bien abordés par l’autrice, qui trouve les mots justes qui résonnent fort.

J’ai trouvé que l’autrice savait vraiment planter son décor, je me voyais sur les plages, je sentais la chaleur étouffante, mes émotions étaient en ébullition, que ce soit de l’agacement sur une partie du roman avec Léna, ou de la peur avec Phoebe, puis de la tendresse face aux discussions et aux non-dits, l’angoisse quand on arrive à la fin… Bref, c’est un vrai tourbillon d’émotions du début à la fin !

Aller chez un psy, ça aurait voulu dire que je n’allais pas bien. Ça aurait demandé des réponses à des questions que je n’ai pas.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, j’ai trouvé qu’ils étaient eux aussi très intéressants. La mère, par exemple, malgré les reproches qu’on peut lui faire, est finalement touchante à sa manière. Et les amis des deux filles sont incroyables, on a envie d’en avoir des comme ça dans la vraie vie !

L’intrigue est  une tranche de vie, que l’on observe avec avidité, s’attachant aux uns et aux autres, suivant les fils qui relient tout le monde et savourant chaque page.

Vous l’aurez sans doute compris c’est un roman qui a vraiment su conquérir mon cœur, j’ai passé un excellent moment avec les deux sœurs, j’ai beaucoup aimé l’écriture de l’autrice et je sais que je lirai d’autres romans d’elle ! À lire sans modération aucune !

Je lui donne :

Note : 5 sur 5.

4 réponses à “Les coquillages ne s’ouvrent qu’en été, Clara Héraut”

    • Ah oups ! C’est un beau roman, après, ce sont des sœurs de 17 et 18 ans donc pas nos problématiques d’adultes. Mais je comprends !

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